Voltaire
8 février 2014
2014
Grande Salle
avec Alain Sager
Textes lus par Julie-Marie Parmentier et Georges Claisse.
L’ironie ne convient point aux passions ; elle ne peut aller au cœur, elle sèche les larmes
(Commentaires sur Corneille).
L’ironie serait, pour Voltaire, l’arme du philosophe contre les passions et leurs outrances. Vous a-t-elle jamais fait pleurer de rire ? Pensez-vous vraiment que l’ironie a pour elle l’essence du comique ? Elle est toujours plus sérieuse qu’elle s’en donne l’air, et celui qui inverse ce qu’il veut dire ne craint qu’une chose : de n’être pas compris. Contre les prophètes, les charlatans et les agitateurs de bêtise, l’ironie ne serait-elle pas la passion de la prévention ? À bon entendeur… salut ?