Lacrima

texte et mise en scène Caroline Guiela Nguyen
en français, avec des scènes en tamoul, anglais, langue des signes, surtitré



durée 2h45

9 janvier – 6 février

Berthier 17e

Hors abonnement : ouverture des ventes le mardi 26 novembre
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avec Dan Artus, Dinah Bellity, Natasha Cashman, Michèle Goddet, Charles Vinoth Irudhayaraj, Anaele Jan Kerguistel, Maud Le Grevellec, Liliane Lipau, Nanii, Rajarajeswari Parisot, Vasanth Selvam 
et en vidéo Nadia Bourgeois, Charles Schera, Fleur Sulmont
et avec les voix de Louise Marcia Blévins, Béatrice Dedieu, David Geselson, Kathy Packianathan, Jessica Savage-Hanford

Chaque vie contient le monde dans ses replis. Depuis ses débuts, Caroline Guiela Nguyen raconte comment les blessures qui nous constituent, et leurs réparations, témoignent des longues histoires qui nous trament. Dans Lacrima, tout part d’une robe de mariée : celle que la princesse d’Angleterre, en 2025, commande à une prestigieuse maison de haute couture. Durant huit mois, le spectacle suit toutes les mains qui vont la fabriquer, à Paris, en France, en Inde. Rue du Faubourg Saint-Honoré, Marion, la première d’atelier qui interprète le dessin du styliste, a la pression maximale sur les épaules. Un jour, sa fille débarque dans l’atelier, en crise. Elle demande : “Pourquoi tu fais tout exploser, maman ?” À Alençon, Thérèse, l’une des dernières dentellières au monde, restaure le voile ancien, sorti du Victoria and Albert Museum, que portera la princesse. Fruit de milliers d’heures de travail, il a été fait par des ouvrières d’un autre siècle; certaines en ont perdu la vue. Un jour, sa fille l’appelle au téléphone. Elle demande : “Elle est morte de quoi, Rose, ta sœur ?” À Mumbai, où l’on fait les plus belles broderies du monde, Abdul, issu d’une longue tradition d’artisanat persan, travaille avec Manoj, le directeur artistique de l’atelier. Celui-ci doit signer une charte d’éthique que les marques de luxe européennes ont rédigée. Il demande : “Pourquoi avoir caché le travail en Inde pendant des années, pourquoi le montrer aujourd’hui au grand jour ?” Sans jamais oublier la puissance de ce qu’ils et elles ont dans leurs mains – leur savoir-faire exceptionnel d’artisans –, ce spectacle pose à chaque instant la question : dans le silence du secret, qu’est-ce qui différencie ce qui nous détruit de ce qui nous préserve ?

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