L’Esthétique de la résistance

d’après le roman de Peter Weiss
adaptation et mise en scène Sylvain Creuzevault



durée 4h30 (avec deux entractes)

1er – 16 mars

Odéon 6e

Hors abonnement : ouverture des ventes le mardi 4 février
En s'abonnant : tous les spectacles sont ouverts à la vente dès maintenant !

réserver dès maintenant en s'abonnant


avec Juliette Bialek, Yanis Bouferrache, Gabriel Dahmani, Valérie Dréville, Vladislav Galard, Pierre-Félix Gravière, Arthur Igual, Charlotte Issaly, Simon Kretchkoff, Frédéric Noaille, Vincent Pacaud, Naïsha Randrianasolo, Lucie Rouxel, Thomas Stachorsky, Manon Xardel

Sylvain Creuzevault examinait dans Edelweiss [France Fascisme], présenté la saison dernière à l’Odéon, le camp de la collaboration française pendant la Seconde Guerre mondiale. Réciproquement, L’Esthétique de la résistance s’intéresse à la résistance intérieure, allemande, au nazisme. Paru en trois tomes de 1976 à 1982, le roman de Peter Weiss suit le parcours initiatique d’un jeune homme en pleine guerre anti-fasciste qui voyage de Berlin à Stockholm en passant par l’Espagne, et, au fil de ses rencontres avec toutes sortes de personnages historiques, dont Bertolt Brecht, se pose la question d’une possible unité communiste. Issu du milieu ouvrier, il se forme en parallèle – et c’est là toute la singularité et la force de l’œuvre de Weiss – à l’analyse des œuvres d’art, pour construire avec ses amis une généalogie de l’art résistant, libéré de toute injonction idéologique. Créé en 2023 avec le Groupe 47 de l’École du Théâtre national de Strasbourg et des membres de la compagnie, ce spectacle est porté par dix-sept acteurs au jeu échevelé et dantesque. Il se nourrit de l’héritage des théâtres – documentaire, épique, de tréteaux, d’agit-prop, de la commedia dell’arte et du théâtre-récit –, c’est-à-dire de ce que Sylvain Creuzevault appelle “le théâtre des distances, qui présente le monde et les situation humaines comme modifiables”. En adaptant une œuvre où conditions sociales et formes de représentation sont les deux faces d’une même médaille, le metteur en scène questionne l’histoire européenne du point de vue de celle du communisme, et, en ces temps incertains, édifie “une arche contre le déluge”.

Hors abonnement : ouverture des ventes le mardi 4 février
En s'abonnant : tous les spectacles sont ouverts à la vente dès maintenant !