The Confessions
texte et mise en scène Alexander Zeldin
artiste associé
dans le cadre du Festival d'Automne 2023
en anglais, surtitré en français
durée 2h10
avec Joe Bannister, Amelda Brown, Jerry Killick, Lilit Lesser, Brian Lipson, Eryn Jean Norvill, Pamela Rabe, Gabrielle Scawthorn, Yasser Zadeh
L’histoire commence à Kiama, une petite ville australienne, dans un milieu modeste. Elle continue à Sydney, puis, à travers l’exil, à Londres. C’est celle d’Alice, née en 1943, que The Confessions vont accompagner de sa naissance à sa mort. La pièce emprunte les passages les plus secrets de cette vie – et traverse en même temps les immenses changements collectifs qui ont eu lieu au cours des 80 dernières années, notamment dans le destin des femmes. Comme dans ses spectacles précédents – Love, situé dans un centre d’hébergement, Faith, Hope and Charity dans un restaurant solidaire, Une mort dans la famille, dans un Ehpad – Alexander Zeldin cherche à la fois à décrire notre monde, scruté à travers des vies minuscules, et à exprimer les torrents d’amour que charrient ces vies, au plus intime. Pas une d’elles, écrit-il, qui ne soit une tentative épique, héroïque, de rechercher le bonheur, de vivre, malgré les pressions de l’époque. Cette fois encore, il nourrit son écriture d’un matériau documentaire, gage pour lui de vérité et d’authenticité. Mais celui-ci est bien particulier : The Confessions sont nées d’heures d’entretiens avec sa propre mère. Il la raconte à travers les âges, de l’adoration d’enfance pour un père déchu aux soins donnés à un mari mourant, en passant par les passions de l’âge adulte, et jusqu’à l’ultime don, celui de sa propre histoire pour ce spectacle. C’est, dit-il encore, “le portrait d’un cœur alors qu’il va cesser de battre”.
Dans la presse
« L'auteur dramatique et metteur en scène a fait du destin tourmenté de sa mère un geste théâtral puissant (...) porté par neuf acteurs admirables. » — Les Échos (+)
« Le metteur en scène britannique raconte avec finesse la quête d'émancipation d'une femme dans l'Australie corsetée des années 1950. » — Télérama (+)
« L’histoire ordinaire d’une femme ordinaire donne un spectacle extra, traitant notamment de l’oppression patriarcale dans la deuxième moitié du siècle dernier. D’une théâtralité simple et renversante. » — sceneweb.fr
« Un magnifique portrait de femme, (...) véritable traversée intime d’une époque qui a vu naître l’émancipation des femmes, leur droit à s’affirmer et à dire non. Une pièce qui parle aussi d’amour, rarement aussi bien représenté. » — artistikrezo.com
« Alexander Zeldin ne cesse de répéter qu'il veut amener le monde, la vraie vie, sur la scène et montrer, avec les moyens du théâtre, ce qu'est une vie. Avec "The Confessions", ce grand hommage à une petite vie, il atteint son objectif, grâce à la magnifique troupe de neuf comédiens qu'il a réuni (...) » — Kurier.at (Autriche)
« Les comédiens incarnent les personnages avec un engagement qu'on n'a pas vu depuis longtemps.(...) Cela ressemble à un retour en grâce de la foi en un théâtre simple et direct, l'art comme un instrument de connaissance. » — Nachtkritik.de (Autriche)