Jours de joie

d’Arne Lygre
mise en scène et scénographie Stéphane Braunschweig



durée 2h20

20 avril – 5 mai 2024

Berthier 17e

avec 
Virginie Colemyn (une mère, une autre mère)
Cécile Coustillac (une soeur, une autre soeur)
Alexandre Pallu (un voisin, un ex-mari)
Pierric Plathier (un moi [Aksle], un autre moi [David})
Lamya Regragui Muzio (une veuve, une orpheline de mère)
Chloé Réjon (une ex-femme, une voisine)
Grégoire Tachnakian (un autre orphelin de père, un orphelin de mère)
Jean-Philippe Vidal (un orphelin de père, un veuf)

Pièce après pièce, l’auteur norvégien Arne Lygre raconte l’état contemporain de nos relations – familiales, amicales, amoureuses. Son théâtre laconique invente des dispositifs d’écriture ludiques, toujours surprenants,pour faire surgir les contradictions et la profondeur de chaque vie. Dans cette pièce en diptyque, créée à Oslo en 2021 avec un grand succès, une famille se retrouve : deux enfants adultes et leur mère. Pour fêter ce “jour de joie”, elle a choisi un lieu serein, un peu à l’écart : un banc, le long d’une rivière, en contrebas d’un cimetière. Leur rendez-vous est vite troublé par d’autres personnages, venus au même endroit – eux aussi pour se parler. Les histoires se télescopent, se chevauchent, résonnent, parfois avec humour, parfois avec fulgurance. Au milieu de la pièce, sans sommation, un personnage annonce qu’il “va disparaître”. Il quitte tout. Quelques temps plus tard, une autre fête, un autre “jour de joie” : une soirée chez son ex-compagnon. Lui, il a choisi de tourner la page ; il ne veut pas vivre dans le deuil. D’autres, au contraire, ne pensent qu’à retrouver le disparu. Faut-il maintenir les liens à tout prix ? Et si les ruptures étaient, elles aussi, salvatrices ? L’ombre du passé plane, se dissipe, revient. Le besoin de joie peut-il – doit-il – avoir raison d’un présent hanté ?

Stéphane Braunschweig poursuit son compagnonnage artistique au long cours avec un auteur qui l’inspire, tant par la richesse de son imagination, que par sa poésie scénique. Créé à l’Odéon 6e en septembre 2022, Jours de joie est repris cette saison aux Ateliers Berthier : c’est l’occasion de découvrir le spectacle ou de le redécouvrir dans un nouvel espace.

Dans la presse + -


Jours de joie dans la sélection des meilleurs spectacles à voir à Paris en avril — Télérama (+)


« Stéphane Braunschweig retrouve la langue du dramaturge norvégien et fait jaillir le trouble et l’humour de cette réflexion sur le dédoublement et le bonheur. » — Libération (+)


« Une pièce essentielle. » — Cult News (+)


« À chacune de ses apparitions – trop rares –, Virginie Colemyn imprime quelque chose de fort et d’inédit. C’est le cas dans Jours de joie, d’Arne Lygre, un spectacle de Stéphane Braunschweig aujourd’hui repris aux Ateliers Berthier du Théâtre de l’Odéon, à Paris, que l’on peut aller voir pour elle. Pour voir ce qu’est un rire gorgé de larmes : l’incarnation d’une joie qui se cherche et résiste au milieu de l’impuissance éprouvée face à un monde qui semble chaque jour courir un peu plus vers l’abîme. » — Le Monde (+)


« Une comédie humaine existentielle signée du Norvégien Arne Lygre, dans laquelle la farce le dispute au drame. Huit comédiens, chacun affublé d'un double rôle, s'emparent avec bonheur de ce texte aux mille ressorts » — Les Échos (+)

 

Stéphane Braunschweig raconte "What a Wonderfull World" par Stacey Kent — C'est une chanson, France Inter (+)

 

« Stéphane Braunschweig poursuit son compagnonnage fructueux avec l’auteur norvégien Arne Lygre et s’empare, avec délicatesse et élégance, de sa dernière pièce où, au long d’histoires de vie entremêlées, l’humanité refait surface. » — Scèneweb (+)

 

« Chaque personnage est bougrement sculpté et chacun, dans sa curieuse solitude, joue une partition tantôt touchante, tantôt comique, parfois même poétique. » — Le Figaro (+)

 

« Les huit acteurs sont merveilleux, et merveilleusement dirigés. Virginie Colemyn, qui incarne successivement deux mères, irradie. » — Le Canard enchaîné

 

« Stéphane Braunschweig met en scène et scénographie, avec de plus en plus d'allégresse, l'univers fragile et nerveux, constamment au bord de la rupture, de son contemporain norvégien. » — Télérama