Avremo ancora l'occasione di ballare insieme
[Nous aurons encore l’occasion de danser ensemble]
d'après Ginger & Fred de Federico Fellini
un projet de Daria Deflorian et Antonio Tagliarini
avec le Festival d'Automne à Paris
en italien, surtitré en français
durée 1h40
en co-création et avec Francesco Alberici, Martina Badiluzzi, Daria Deflorian, Monica Demuru, Antonio Tagliarini, Emanuele Valenti
Amelia et Pippo avaient connu la gloire dans les music-halls d’Italie en imitant Ginger Rogers et Fred Astaire. Quarante ans plus tard, leur duo de danseurs de claquettes se reforme, le temps d’une émission rétrospective… Dans Ginger & Fred, tourné en 1985, le maestro Fellini retraçait en filigrane les quatre décennies qui le séparaient de ses débuts derrière la caméra, de l’engagement néoréaliste aux années Berlusconi. Daria Deflorian et Antonio Tagliarini s’en inspirent très librement pour leur troisième spectacle à l’Odéon. Ils concluent ainsi une “trilogie cinéma” en abordant le foisonnement fellinien après le minimalisme d’Antonioni. Mais surtout, cette fois-ci, ils ont placé la danse au cœur d’un projet qui réunit trois générations d’artistes. Aux côtés de Daria et Antonio avec leur “art désossé” et leur “vie mise à nu”, deux performeurs “dynamiques, déchaînés” apporteront leur énergie de trentenaires, tandis que “deux animateurs boute-en-train, deux cabotins de 45 ans”, tiendront les rôles de Ginger et Fred jouant avec le public. Ensemble, ces trois couples s’interrogeront sur le destin de l’art et des artistes, tout en reposant à leur manière la question pressante de Fred à Ginger lors d’une coupure de courant en plein spectacle : pourquoi ne pas s’enfuir, pourquoi ne pas quitter le show ?
Dans la presse
« Variation ultra-sensible sur les tandems à la ville comme à la scène, Avremo ancora l’occasione di ballare insieme a le charme et la beauté des objets hors du temps et à rebours de leur époque. »
— Scèneweb (+)
« Daria Deflorian et Antonio Tagliarini savent comme personne magnifier un plateau plongé dans l’obscurité, et le remplir grâce aux acteurs. »
Libération (+)