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Nomination Julien Gosselin

Julien Gosselin est nommé directeur de l'Odéon-Théâtre de l'Europe et succédera à Stéphane Braunschweig à partir du 15 juillet.

Lire le communiqué du ministère de la culture

Dämon

Depuis maintenant une quinzaine d’années, Angélica Liddell secoue les scènes européennes par sa radicalité et la puissance de ses images polysémiques, incandescentes, provocatrices. Après avoir noué l’érotique et le sacré dans Liebestod en 2022, la performeuse, autrice et metteuse en scène espagnole revient à l’Odéon avec Dämon El funeral de Bergman, second volet d’un cycle consacré à l’approche de la mort. Comme à son habitude, elle s’y prend par les tripes, et se tourne vers une figure qui l’accompagne depuis toujours, Ingmar Bergman. Après avoir vu l’enterrement de Jean-Paul II à la télévision, le cinéaste suédois, disparu en 2007, a soigneusement mis en scène son départ. Cercueil, vêtements, musique : tout était consigné par écrit à l’attention de ses proches. Aucun discours ni sentimentalisme n’était autorisé. Avant de mourir, il avait en sus établi la liste de ses “démons”: celui de la peur, de la colère, de la paresse, du contrôle, du ressentiment... À partir de là, dans ce spectacle qui n’est pas un hommage à Bergman, mais plutôt la “reconnaissance de son fantôme”, Angélica Liddell organise le défilé de ses démons intimes, nous invite à nous confronter à notre propre devenir, et fait de la scène une force cathartique pour conjurer l’effroi devant l’inconcevable. Vieillir est une tâche ardue, dit-elle, paraphrasant Schopenhauer. Puisse le théâtre nous y aider.

Dämon, Angélica Liddell, photo de répétition

Alexandre Quentin – Festival d'Avignon

Dämon, Angélica Liddell, photo de répétition

Alexandre Quentin – Festival d'Avignon

Dämon, Angélica Liddell, photo de répétition

Alexandre Quentin – Festival d'Avignon

Dämon, Angélica Liddell, photo de répétition

Alexandre Quentin – Festival d'Avignon

ASB IRAE

entrée libre, sur réservation

Les artistes de la compagnie Le Singe ont travaillé avec un groupe de jeunes habitants d’Aulnay autour de la question de l’art, de l’engagement et de la résistance. C’est en explorant les raisons de la colère des émeutes de juillet 2023 qu’ils ont imaginé ensemble un spectacle autour de l’esthétique de la révolte, à partir d’un corpus éclectique de textes, d’improvisations et de films. Cette restitution clôt trois années de collaboration sur ce territoire.

En juillet dernier la France a été secouée par des émeutes suite à la mort du jeune Nahel Merzouk après un contrôle de Police.
La ville d’Aulnay-Sous-Bois a été durement touchée.
Nous avons décidé de travailler en 203-2024 sur ce drame récent et individuel qui a marqué la France collectivement, en le mettant en lien avec deux tableaux de Brueghel L’Ancien, Le massacre des Innocents et Margot la Folle.
Les images des émeutes et de cette violence nous ont immédiatement fait penser à ces deux tableaux présents dans l’œuvre de Peter Weiss. Dans ces tableaux, on peut voir la manifestation d’une brutalité folle, d’une violence
excessive et aveugle.
Comme si l’enfer surgissait dans l’espace public.
Ces œuvres d’art peuvent-elles nous apprendre quelque chose sur ce qui s’est déroulé en France cette année et dont on ne sait peut-être pas encore mesurer les conséquences ?
Peuvent-ils nous aider à explorer ce qu’est une colère qui surgit ?
Comment jaillissent le feu et la fureur après un événement individuel tragique ?
Et pourquoi cet événement fera surgir le politique chez l’un, et le repli chez l’autre ?
Enfin, plus largement, qu’est-ce qui nous fait sortir de nos gonds ?
Qu’est-ce que l’esthétique de l’émeute?
Quelle esthétique la colère peut-elle prendre ?

 

avec le soutien de la préfecture de la région Île-de-France, de la préfecture de la Seine-Saint-Denis et du Secrétariat d'État chargé de la citoyenneté et de la ville
en partenariat avec la ville d’Aulnay-sous-Bois et la Mission locale

 

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ASB IRAE

entrée libre, sur réservation

Les artistes de la compagnie Le Singe ont travaillé avec un groupe de jeunes habitants d’Aulnay autour de la question de l’art, de l’engagement et de la résistance. C’est en explorant les raisons de la colère des émeutes de juillet 2023 qu’ils ont imaginé ensemble un spectacle autour de l’esthétique de la révolte, à partir d’un corpus éclectique de textes, d’improvisations et de films. Cette restitution clôt trois années de collaboration sur ce territoire.

En juillet dernier la France a été secouée par des émeutes suite à la mort du jeune Nahel Merzouk après un contrôle de Police.
La ville d’Aulnay-Sous-Bois a été durement touchée.
Nous avons décidé de travailler en 203-2024 sur ce drame récent et individuel qui a marqué la France collectivement, en le mettant en lien avec deux tableaux de Brueghel L’Ancien, Le massacre des Innocents et Margot la Folle.
Les images des émeutes et de cette violence nous ont immédiatement fait penser à ces deux tableaux présents dans l’œuvre de Peter Weiss. Dans ces tableaux, on peut voir la manifestation d’une brutalité folle, d’une violence
excessive et aveugle.
Comme si l’enfer surgissait dans l’espace public.
Ces œuvres d’art peuvent-elles nous apprendre quelque chose sur ce qui s’est déroulé en France cette année et dont on ne sait peut-être pas encore mesurer les conséquences ?
Peuvent-ils nous aider à explorer ce qu’est une colère qui surgit ?
Comment jaillissent le feu et la fureur après un événement individuel tragique ?
Et pourquoi cet événement fera surgir le politique chez l’un, et le repli chez l’autre ?
Enfin, plus largement, qu’est-ce qui nous fait sortir de nos gonds ?
Qu’est-ce que l’esthétique de l’émeute?
Quelle esthétique la colère peut-elle prendre ?

 

avec le soutien de la préfecture de la région Île-de-France, de la préfecture de la Seine-Saint-Denis et du Secrétariat d'État chargé de la citoyenneté et de la ville
en partenariat avec la ville d’Aulnay-sous-Bois et la Mission locale

 

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