ANGELA [a strange loop]

conception Susanne Kennedy et Markus Selg
texte et mise en scène Susanne Kennedy
dans le cadre du Festival d'Automne 2023


en anglais, surtitré en français.


durée 1h40

8 – 17 novembre 2023

Berthier 17e

avec Tarren Johnson, Ixchel Mendoza Hernández, Dominic Santia, Kate Strong et Diamanda La Berge Dramm (musique live)

Qu’est-ce qui fait qu’Angela est Angela ? Susanne Kennedy, une des artistes les plus singulières apparues ces dernières années sur la scène européenne, cherche à le savoir, en duo avec l’artiste multimédia Markus Selg. Inspirés par la vulnérabilité dont nous avons fait collectivement l’expérience depuis trois ans, ils créent un zoom sur une vie de femme, de sa naissance à sa mort, et au-delà. Ils la suivent dans les situations les plus banales de l’existence humaine : le réveil et le sommeil, la naissance et l’accouchement, le vieillissement et la mort. Soudain, elle tombe malade. Les mystérieux symptômes d’Angela la transforment-ils, ou changent-ils seulement la façon dont elle se voit ? Kennedy et Selg mènent leur questionnement poétique et social au prisme de la maladie plutôt que de la santé. Comment vivons-nous et mourons-nous ensemble ? Comment prenons-nous soin les uns des autres au terme de la vie ?

ANGELA [a strange loop] est une étude de cas sur ce que signifie être humain aujourd’hui. Comment nous marquent l’histoire, la société, nos relations ? Angela est faite de millions d’expériences, dont certaines lui ont été racontées par d’autres. Ses perceptions créent des connexions entre situations sociales et mondes numériques. Et si elle n’était qu’une “étrange boucle”, une séquence sans fin, se réactivant elle-même ?

À l’image de notre monde, avec son agitation perpétuelle et ses plaies brûlantes, et qui ne cesse de relancer en boucle son propre état inflammatoire… À l’heure où corps, machines, et technologies se connectent les uns aux autres dans de nouveaux rapports d’interdépendance, que sont l’existence, l’identité, la conscience ?


Dans la presse + -

« Un peu du 2001 de Kubrick ? Du Romeo Castellucci ou Gisèle Vienne qui saluerait Loft Story ? Du Joël Pommerat version psychédélique ? C'est surtout du Mulholland Drive de David Lynch, ou mieux, du Dune. » — Libération


« Une chose est sûre : ce que l’on voit ici, on ne l’a jamais vu au théâtre. Et ce n’est pas tous les jours que l’on peut saluer la découverte d’un univers scénique d’une telle puissance et d’une telle singularité que celui dont Susanne Kennedy fait montre dans Angela (A Strange Loop). » — Le Monde


« Comme tous les grands artistes, Suzanne Kennedy (...) nous plonge dans un univers qui décante le nôtre. Fait douter de nos perceptions ordinaires ou de ce que nous croyons qu’elles sont, fait envisager d’autres temps, d’autres espaces, d’autres mondes. (...) À sa manière, Suzanne Kennedy travaille à faire de nous des voyants. » — Télérama


« L'occasion pour Susanne Kennedy et Markus Selg de développer avec poésie une étonnante réflexion sur l'effacement des frontières entre la réalité et la fiction tout en évoquant celles séparant la vie de la mort. » — Théâtre(s)