Machiavel. Les vertus du cynisme
Bien mal acquis profite parfois, mais à quel prix ?
En présence de Jean-Louis Fournel
préparé et animé par Raphaël Enthoven
assisté de Julien Tricard
«Il faut que le prince ait l’entendement prêt à tourner selon que les vents de la fortune et variations des choses lui commandent, et comme je l’ai déjà dit, ne pas s’éloigner du bien, mais savoir entrer au mal s’il le faut.» (Le Prince, ch. XVIII)
Le but de la politique, selon Machiavel, est la lutte pour l’acquisition et la conservationdu pouvoir, et le salut public rimeavec celui du Prince. Est-ce à dire que les catégories de «bien» et de «mal» n’ont plus aucune valeur politique ? Ou plutôt : en quoi consiste leur usage spécifiquement politique, par le peuple ou bien par le Prince ?
Pour faire suite à cette rencontre, vous pouvez lire en ligne l'article de Kalli Giannelos, rédactrice pour nonfiction.fr